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Vos textes de l’Invitation à écrire N°2

Le titre d’un livre est un appel évocateur, une promesse de voyage pour le lecteur.

Dans cette proposition d’écriture vous auviez dû introduire dans un récit un maximum de 6 titres tirée de la bibliographie de Valentine Goby. 


 

Invitation à écrire N°2 Avril 2024

Ce matin le soleil s’est levé
Timide, tout ensommeillé
Et pour le petit-déjeuner
Ses rayons a fait briller
Un petit nuage s’est approché
Dans l’espoir de partager
Ce ciel univers d’été
Aux couleurs primaires mêlées
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
Dans une ronde, emprisonné
De peur a voilé son nez
Trop d’émois pour s’affirmer
Le soleil s’est caché
Est-ce pour se protéger
Du regard de cette armée
Ou par pure lâcheté
Qu’il s’est soudain effacé ?
La pluie s’est mise à tomber, tomber
Les gouttes de fraternité
Ont rejoint l’immensité
Terres et flots conjugués
Mais un grand vent l’a chassé
D’une tempête, balayé
Dans le jardin et les prés
L’ombre soudain a plané
La journée était passée
Dans un vertige, chahuté
Hallucinante activité
D’un astre aussi régulier
La nuit noire est arrivée
Sur la piste mal éclairée
Noctambule obscurité
Hélios à l’ouest couché.

Pascale Giraud

Ce matin le soleil s’est levé
Je portais un regard neuf sur cet écrit lumineux et scintillant,
Un petit nuage s’est approché
Apportant dans mon jardin son lot de chants merveilleux.
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
J’ai eu peur qu’ils me fassent ombrage trop longtemps,
Le soleil s’est caché
Et un vif émoi émanait de cet ouvrage duveteux.
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
Alors j’ai écouté le cliquetis des gouttes sur la piste en lisant,
Mais un grand vent l’a chassée
Et le bruissement devenu souffle évolua en tourbillon vertigineux.
La journée était passée
« Je ne l’ai pas vue filer entre mes lignes » dis-je en hallucinant,
La nuit noire est arrivée
Et tel un noctambule je n’ai fermé mon livre qu’après avoir clos mes yeux.
Virginie Escoffier
Ce matin le soleil s’est levé
du sommeil m’a emmené sur la piste de fortune
Un petit nuage s’est approché
émoi du risque d’échouage...
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
trucage du regard inquisiteur.
Le soleil s’est caché
sensoriel exacerbé dans le jardin.
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
en un bruit hallucinant autour du couvent.
Mais un grand vent l’a chassée
et poussée dans mes bras.
La journée était passée
sans peur ni vertige noctambules.
La nuit noir est arrivée……
dévoile cet oiseau de nuit sous Neptune.
Le stylo de Giacomo Casanova

Richard Prothet

Ce matin, le soleil s’est levé, il ne s’est pas foulé.. Il a voulu nous réveiller en douceur,
« Allez tout le monde en piste », du coup, en un seul regard, nous avons compris qu’il ne
ferait pas très chaud, ce matin là.. En tout cas, bien moins que la veille.
Un petit nuage s’est approché, et dans le jardin, le sol a eu du mal à se réchauffer…
C’était quoi ? la fin d l’hiver ? Une horde de Hans arriva pour photographier la pépinière..
Comme si ils n’avaient jamais vu un arbre.. C’était pour le moins hallucinant de les voir se
battre pour être au plus près qui d’un cyprès ou qui d’un chêne..
Dans le ciel nu, la bataille commençait à faire rage.. notre petit nuage…
Trois gros nuages gris l’ont attrapé, nous étions tous en émoi, devant le manque de
lumière qui s’annonçait.
Le soleil s’est caché, n’augurant rien de bon. Décidément, cette journée s’improvisait
festive..N’ayons pas peur des mots, plutôt merdique ! et
La pluie s’est mise à tomber, tomber, tomber, mais tomber quoi ! des trombes d’eau.. cela
n’a pas fait un pli, il a plu, plu, plu.. Sur la tôle du préau, sur les toiles de tentes, comme un
bruit de noctambules en goguette..
Mais un grand vent l’a chassé, nous permettant de sortir enfin de nos abris côtiers. Les
touristes se sont délectés dans les flaques d’eau, jouant en perdre le vertige.
La journée était passée, ainsi entre deux averses, deux orages. L’ambiance est restée
bonne malgré ces mauvaises conditions météo. Nous avons finalement pu visité le square
Arington et la réserve naturelle de Marothan..
Lorsque La nuit noire est arrivée,
nous sommes rentrés à l’hôtel, nous mettre au chaud devant un bon grog au rhum et
surtout devant une cheminée flamboyante.

Rose Chazay

VALSE DES ÉLÉMENTS.
Ce matin le soleil s’est levé,
le chant des merles siffleurs emplissait le jardin.
L’heure du réveil avait sonné.
Un petit nuage s’est approché,
son visage cotonneux pointait au-dessus des arbres,
il jetait un regard curieux et innocent sur la terre des hommes.
Trois gros nuages gris l’ont rattrapé,
ils étaient sur sa piste depuis le matin et l’ont brutalement englouti,
à l’image des vagues qui déferlent sur le rivage un jour de tempête.
Le soleil s’est caché,
les merles se sont tus, par instinct ou par peur,
les arbres fébriles se sont soudain agités, leurs feuillages frémissaient.
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
les tulipes et les rosiers pliaient sous une déluge d’eau.
Saisies de vertige et poussées dans le vide
leurs fragiles pétales gisaient sur le sol.
Les vannes du ciel étaient ouvertes. La pluie tombait, tombait…
Mais un grand vent l’a chassée,
il grondait et poursuivait les nuages dans leur fuite éperdue,
son souffle les dispersa et entraîna une hallucinante métamorphose.
Comme souvent, sa victoire fut couronnée d’un magnifique arc-en-ciel.
La journée était passée
Les feuilles essuyaient leurs dernières larmes, alors que les merles sans émoi
picoraient le gazon détrempé et s’en donnaient à cœur joie.
La nuit noire est arrivée,
les oiseaux s’en sont allés cédant leur place à une hôte discrète et silencieuse,
dame chauve-souris maîtrisant l’espace a débuté sa course noctambule.
Dans un halo de brume, la lune comme le petit nuage s’est levée, au-dessus des arbres,
alors qu’une main invisible et minutieuse piquait le ciel de mille et une étoiles.

André Bouisson

Ce matin le soleil s’est levé.
Dès mon réveil, j’ai marché dans le jardin fleuri.
Un petit nuage s’est approché.
Avec émoi, j’ai porté mon regard sur lui .
Trois gros nuages gris l’ont attrapé.
Te voilà pris malgré ton courage, me suis-je dit !
Le soleil s’est caché.
Il a mis les voiles, par peur ou par ennui ?
La pluie s’est mise à tomber, tomber,tomber.
Sur son radeau, Neptune se serait réjoui !
Mais un grand vent l’a chassée.
Ouf, le voilà fini cet hallucinant torrent de pluie !
La journée était passée.
Rien pu faire dehors aujourd’hui, tant pis !
La nuit noire est arrivée.
Demain, j’irai pédaler sur la piste cyclable,promis !!

Évelyne Creux

Ivresse
Ce matin le soleil s’est levé.
À la brune, avec émoi, il s’en était allé
par le sentier des dunes,
lui, le jongleur, le noctambule, jusqu’à Pampelune !
Un petit nuage s’est approché
tout étonné.
Le regard droit sur la piste, Chagall pleure devant sa toile.
Son artiste s’est envolé, sans ses balles,
sur un char à voile.
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
très fâchés.
Je ne trouve pas bien amusant, bien rigolo,
d’être un jongleur à tête d’oiseau !
C’est hallucinant ! vraiment ! s’exclame-t-il effrontément.
Le soleil s’est caché
par peur d’être ensorcelé... Pied de nez !
La montre du tableau s’est arrêtée.
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
sans se lasser
comme s’il pleurait des coquillages
dans les mains de l’enfant sage.
Mais un grand vent l’a chassée.
L’enfant poète aime à rêver.
Jongler avec les mots, les lancer se retourner les rattraper...
Jongler encore, plus vite, plus haut, dans son vertige vous entraîner
abeille merveille corneille et pince-oreille groseille
orseille vermeil et salsepareille...
La journée était passée
à toute volée.
Dans ce jardin au paradis,
en catimini, jouer avec les phrases aussi,
avec le sens, sens interdit, jusqu’à minuit !
La nuit noire est arrivée
et toute une vie a basculé.
Les mots se sont télescopés. Les phrases même ont chaviré.
Tête fêlée, chapeau troué.

Geneviève Protin

Ce matin le soleil s’est levé
Une douce brise a soufflé
Par la fenêtre entrebâillée
Mon sommeil s’en est allé
Un petit nuage s’est approché
Lentement. sur lui mon regard s’est posé.
D’un long voyage il arrivait, tout essoufflé
Trois gros nuages l’ont attrapé
Noctambules enivrés de brume
Dans son sillage se sont posés
Le soleil s’est caché
Les abeilles se sont tues
Sur le jardin un voile a glissé
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
Dans un bruit hallucinant
La piste s’est effacée
La peur en moi s’est installée
Mais un grand vent l’a chassée
Les tourments se sont dissipés
La rose s’est penchée
D’émoi ses pétales se sont empourprés
La journée était passée
Comme le songe d’une nuit d’été
Dans un vertige de beauté
La nuit est arrivée
Les étoiles se sont allumées
Doucement la lune s’est posée
Une plume sur le bout de mon nez

Claire Deroeck

Ce matin le soleil s’est levé.
Hallucinant, depuis tout ce temps, aujourd’hui le jour appareillait.
Un petit nuage s’est approché,
attiré par ce mirage qu’il vint effacer.
Trois gros nuages gris l’ont attrapé,
lui reprochant de gâcher le tableau.
Masqué, le soleil s’est caché :
"plus rien ne sert de faire le beau".
La pluie s’est mise à tomber, tomber tomber,
les nuages fuyaient fuyaient fuyaient, loin.
Le soleil, seul en piste, a pris peur,
mais un grand vent l’a chassée,
en chantant l’ode à la douceur,
sous le regard du soleil en émoi.
Souffle dessus, rayon dessous, amourachés,
soleil et vent on rejoint leur jardin secret.
Prise de vertiges la journée était passée par là fenêtre des amoureux évadés.
Rayonnante, la nuit noire est arrivée, sur ces entre-fées, seule noctambule sur un fil
embarquée.

Mathieu Reynaud

La petite fille et le Temps
Ce matin le soleil s’est levé
Dans ton regard un reflet vermeil
comme une petite flamme, une étincelle.
Un petit nuage s’est approché
Tu traces la piste de ton mirage,
paréidolie dansant vers de lointains rivages.
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
Tu voudrais tant, nue et sauvage,
les suivre en leur jardin volage.
Le soleil s’est caché
Cache-cache hallucinant, du gris et des ocelles
dessinent pour toi des histoires nouvelles.
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
Tu n’as peur ni du ciel qui pleure, ni du bruit,
dans tes yeux c’est une promesse qui luit.
Mais un grand vent l’a chassée
Dans ton cœur un arc-en-ciel, le silence comme un chant,
tu esquisses un vertige, un peu folle comme avant.
La journée était passée
Tu rêves, tu t’accroches à la lune,
quel émoi, s’envoler, légèreté d’une plume.
La nuit noire est arrivée
Tes yeux ont affalé leurs voiles,
dans ce noir, noctambule, tu cherches ton étoile.
Pour Alba

Eric PROTIN

Ce matin le soleil s’est levé
Prune d’or dans le ciel azuré
Un petit nuage s’est approché
Goutte de rosée dans le jardin céleste
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
Quel émoi ! Une course-poursuite dans la piste du ciel soudain grisé
Le soleil s’est caché
Il a peur d’être mangé par les trois gros nuages coquillages
La pluie s’est mise à tomber, tomber, tomber
Quand l’hallucinant chant de la pluie qui luit va t-il s’arrêter ?
Mais un grand vent l’a chassée
Quel vertige ce souffle de vie si vif vent !
La journée était passée
Comment la retenir au fond de mon regard ?
La nuit noire est arrivée
Maintenant, le spectacle noctambule peut commencer

Christiane Manin

Ce matin le soleil s’est levé, entre deux éveils d’un sommeil apaisé,
Par une abeille jusqu’au fond du jardin guidée,
Je m’émerveille, pieds nus dans la rosée.
Un petit nuage s’est approché, mon regard sur lui s’est posé,
Clin d’œil à la vie et à la beauté, ciel bleuté, ciel grisé,
Ciel changeant, caprice du vent, soleil voilé.
Trois gros nuages gris l’ont attrapé, je fus hallucinée ,
Bouche bée, le petit nuage fut vite emporté,
Laissant place à quatre corps emmêlés.
Le soleil s’est caché, entre les nuages, il s’est remontré,
Invitant mon regard, tel un jeu de piste, à le chercher,
Mais le ciel noir m’en a empêché.
La pluie s’est mise à tomber, prise de vertige dans le verger,
Les branches nues ne pouvant me protéger,
C’est le printemps, je dois rentrer.
Mais un grand vent l’a chassé, un arc en ciel est né,
M’a souri, au chat et à la souris ensemble on a joué,
Percevant mon émoi, il est reparti, troublé.
La journée était passée, mes amis sont repartis, délaissée,
Une peur m’envahit, et j’en ris si fort que la voici envolée,
Découvrant un ciel étoilé, toute voile levée.
La nuit noire est arrivée, le lune a montré son nez,
Et telle une somnambule, je courus dans le potager,
Humer les senteurs d’une nature apprivoisée.

Pascale SAUZY

Ce matin le soleil s’est levé.
Cyrielle la petite abeille butine les fleurs du jardin ;
Pendant que Zebulon le joli papillon se pose sur les branches du sapin.
Un petit nuage s’est approché.
Cuicui petit oiseau vole plus haut, attisant son regard
Sur cette drôle de forme un peu bizarre.
Trois gros nuages gris l’ont rattrapé.
Assombrissant le ciel d’un voile hallucinant.
C’est Léo petit escargot qui va être content !
Le soleil s’est caché.
Ce petit monde volatile s’envole le cœur en émoi.
Et chacun en un battement d’ailes rentre chez soi.
La pluie s’est mise tomber, tomber.
Berlingot le petit escargot, tout heureux sort de sa coquille, et se dirige lentement sur la
bonne piste.
Oh ! Les belles salades bien craquantes ! Merci jardinier et pépiniériste.
Mais un grand vent l’a chassé.
Et il souffle si fort que les fleurs et légumes se penchent sur le sol, a en avoir le vertige.
Et cuicui à grands coups d’ailes dans le ciel , voltige.
La journée étant passé.
Chacun raconte sa journée a sa maman (même pas peur).
Ah !ce que le temps peut être farceur !
La nuit noire est arrivée.
Tout ce petit monde va se coucher ; sauf Loulou le hibou et nonnette la chouette, deux
joyeux noctambules.
Qu’ils en oublient la pendule.

Sanchez Moreno Marie Claire

Ce matin le soleil s’est levé
Dans le jardin quelle merveille
Un petit nuage s’est approché
Le regard attiré par ce spectacle hallucinant
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
Mis en cage au bout de la piste
Le soleil s’est caché
Le cœur en émoi derrière la dune a pleuré longtemps
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
Sur les arbres d’eau les fruits se sont gorgés
Mais un grand vent l’a chassée
L’araignée noctambule a alors tissé sa toile
La journée était passée
Suspendue à son fil sans peur du vertige elle attend
La nuit noire est arrivée bonsoir !

Françoise Boyat

Ce matin le soleil s’est levé
Un jour de printemps, ici, je suis arrivée
Dans cette maison je suis entrée
Comme une plume j’ai dansé
De mes entraves je me suis libérée
Un petit nuage s’est approché
De peur, j’ai frissonné
Un vertige m’a saisie, j’ai pleuré
Ton regard posé sur moi m’a emprisonnée
Le temps et ses ravages , dans ma chair s’étaient incrustés
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
Dans le noir j’ai été projetée
Hallucinant, mon corps en émoi s’est révolté
Noctambule, j’ai marché, marché, marché
En chemin, je suis tombée, épuisée
A cache cache ils ont joué
Ton ombre, derrière les buissons, dissimulée
Comme une menace m’a observée
Ton odeur, je l’ai détestée
Ton regard, longtemps m’a hantée
Le soleil s’est caché
Les senteurs florales , atténuées
Les couleurs, délavées
Les sons, estompés
Tout est devenu sombre, comme un danger
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
Creusant des sillons sur la terre brûlée
Sur le bord, hors piste, j’ai cheminé
Petit à petit , ton souvenir s’est effacé
Ma peau , guérie, s’est régénérée
Mais un grand vent l’a chassée
Cette pluie, merveille et enchantée
Dans mon cœur je l’ai enfermée
De mes larmes , je me suis lavée
Puis petit à petit je me suis relevée Vanelle Frau
Ce matin le soleil s’est levé
Une boule vermeil au-dessus du jardin
Un petit nuage s’est approché
De son voyage, il était fatigué
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
Avec courage, sans peur, ils l’ont entouré
Le soleil s’est caché
Dans les nuages, il était tout cotonné
Du soleil, du vermeil, plus une piste, plus rien n’est resté
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
Quel émoi, quel vertige !
Mais un grand vent l’a chassée
Oh, quel temps hallucinant !
La journée était passée
Plus de petit nuage, plus de gros nuages
La nuit noir est arrivée
Les lucioles, les tarentules
Et les animaux noctambules
Ont commencé leur conciliabule
Sous le ciel étoilé.

Rose Debray

Ce matin le soleil s’est levé.
Le temps va changer : dès le réveil , on le sait.
Un petit nuage s’est approché,
Et le jardin tout entier d’un voile de brume s’est endeuillé
Trois gros nuages l’ont attrapé,
L’ont phagocyté, condensé, c’était hallucinant, violent.
Le soleil s’est caché.
En un tour de piste,
La pluie s’est mise à tomber, à tomber,
Et la peur dans ton regard s’est installée.
Mais un grand vent l’a chassée.
Les oiseaux ont fait entendre leur ramage,
La journée est passée.
Ton émoi s’est enfui sans bruit.
La nuit noire est arrivée,
Mais tes vertiges noctambules raconteront
Cette journée brune

Denise Roux

Ce matin le soleil s’est levé
Sur les parcelles du jardin fruitier
Un petit nuage s’est approché
Au regard sage et lointain, intimidé.
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
Et dans un vertige hallucinant, résigné,
Le soleil s’est caché
Sans émoi, sans peur, au fond du verger.
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
Flic, floc sur les abricotiers désolés
Mais un grand vent l’a chassée
D’un souffle rauque, humide et frais
La journée était passée
Puis sur la piste les étoiles ont clignoté
La nuit noir est arrivée
Et le hiboux noctambule a chanté

Anne Fabregoul

Ce matin le soleil s’est levé
L’heure du réveil a sonné pour les fleurs du jardin, toutes en beauté
Un petit nuage s’est approché
Promenant son ombrage sur les massifs et les pistes de graviers
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
Puis sans ambages ni émoi l’ont entouré
Le soleil s’est caché
Seul le regard éclairé des gratte-ciels a demeuré
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber.
Son épais rideau s’est déroulé puis largement déployé
Mais un grand vent l’a chassée
Au revoir monsieur ouragan, nous avons résisté et la peur s’est éloignée
La journée était passée
Avec son festival des quatre saisons rejoué. Quel vertige pour ce bel été !
La nuit noire est arrivée
Alors la vie des noctambules et leur monde hallucinant s’est réinstallée

André Bergé

Ce matin le soleil s’est levé
lent, faseillant entre mes émois noctambules
Un petit nuage s’est approché
abeille au ventre de lin pour chasser mon chagrin
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
avec leurs bras hallucinés qui s’agitaient à qui mieux mieux
Le soleil s’est caché
ni une ni deux dans le jardin aux mille creux
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
drue mais drue, péremptoire et vertigineuse
Mais un grand vent l’a chassée
d’un seul coup d’un seul pour la faire rentrer dans le rang
La journée était passée
en un rien de temps sans que j’aie eu vraiment le temps d’avoir peur
La nuit noire est arrivée
à pas feutrés, sur la piste de mes rêves d’écorce prêts à filer sous l’ombre de mon regard

Véronique Pédréro

Ce matin le soleil s’est levé
Dans un réveil silencieux mais lumineux
Nous offrant son regard tendre et joyeux.
Un petit nuage s’est approché
Faisant naufrage près du soleil voilé
Soufflé par l’écho d’une brise amusée.
Trois gros nuages gris l’ont rattrapé
Suivant sa piste dans une course assurée
Sous le regard du soleil perturbé.
Le soleil s’est caché
Derrière sa peur à peine masquée
Et son émoi face aux éléments déchaînés.
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
Jouant de son clapotis musical
En arrosant le jardin communal.
Mais un grand vent l’a chassée
Un vent rugissant
Dans un vacarme hallucinant !
La journée était passée
Dans une course effrénée
Laissant le vertige du temps écoulé.
La nuit noire est arrivée
Avec le murmure de la lune noctambule
Et le carillon des étoiles éveillées.

Delphine RAMOS

Ce matin le soleil s’est levé
Éclipsant la lune noctambule sur la piste ensommeillée
Un petit nuage s’est approché
Plumage cotonneux d’un chevalier sans peur
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
Coffrant l’infortuné dans leurs limbes infernales
Le soleil s’est caché
Les corneilles ont crié, le jardin s’est réveillé
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
Sans bruit. Quel ennui !
Mais un grand vent l’a chassée
Pourfendant le ciel de ses bourrasques irascibles
La journée était passée
Émoi du temps évanescent, vertige du vivant
La nuit noire est arrivée à pas feutrés
Drapant l’univers de son linceul singulier
Et mon regard s’est abaissé.

Catherine Spinard

Ce matin le soleil s’est levé
Il était couleur groseille
Mireille aurait pu le chanter avec sa voix qui montait dans les airs
Un petit nuage s’est approché
Presque timide
On aurait dit qu’il avait le vertige
Tout en émois, je le regardais aller et venir mais j’avais peur de l’effrayer
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
Ils avaient suivi facilement sa piste
Ils roulaient des mécaniques et étaient lourds comme des barriques
Le soleil s’est caché
Comme il a pu, en rétrécissant de son mieux
Il est devenu si petit petit qu’il aurait pu se glisser dans un trou de souris
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
Le minuscule nuage s’est retrouvé trempé
Il commençait à avoir froid et à trembler de toutes ses plumes
Mais un grand vent l’a chassée
La pluie
J’étais vraiment soulagée, mon ami pourrait se sécher
Dans le jardin revenaient les abeilles pressées de butiner
Elles avaient beaucoup de travail à faire
La journée était passée
Sans que je me sois ennuyée
C’était franchement hallucinant, le temps qui filait promptement
La nuit noire est arrivée
Avec son pas nonchalant de noctambule aguerrie
J’ai baillé en veillant à ne pas me décrocher la mâchoire
Puis j’ai tiré ma révérence
Bonsoir

Véronique Pédréro

Ce matin le soleil s’est levé
En prenant son temps il s’est préparé
Un petit nuage s’est approché
Sans bruit, et sur lui son regard s’est posé
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
La peur le met en émoi : "qu’est-ce que c’est ?"
Le soleil s’est caché
"Je sors de piste, je mets les voiles" il s’est exclamé
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
Très fort, hal-lu-ci-nant ! Dans le jardin, toutes les prunes sont mouillées
Mais un grand vent l’a chassée
Le soleil a le vertige si haut, et veut se reposer
La journée était passée
Déjà ? Était-ce un mirage ou ai-je rêvé ?
La nuit noire est arrivée
Le réveil sonne pour les noctambules mais le soleil lui, est déjà couché !

Sylvain Boyer

Les yeux au ciel
Ce matin le soleil s’est levé
Pour son tour de piste déjà prêt
Levant la patte à l’oreille
J’ai salué le ciel au réveil
Un petit nuage s’est approché
Poussé par le vent virevoltant
Quel spectacle captivant
Pour moi petit minet éreinté
Dans le jardin allongé
Trois gros nuages gris l’ont rattrapé
Mon regard tangue dans leur sillage
Le ciel s’est assombri mauvais présage
Le soleil s’est caché
J’ai miaulé mon émoi ma rancune
Planté mes griffes dans la terre brune
La pluie s’est mise à tomber tomber
Je file au garage à l’abri d’un naufrage
Mais un grand vent l’a chassée
Dans un vacarme hallucinant
De sifflements de mugissements
La journée était passée
Le bruit s’était enfui je suis sorti
Quel bonheur plus de peur
La nuit noire est arrivée
Je grimpe au cerisier
Les yeux dans les étoiles
Pris de vertige j’hérisse le poil
Pendant que d’autres noctambules
Dans la nuit sans lune hululent

Christine Gillet

Ce matin le soleil s’est levé,
Sergueï était déjà parti ou l’avait-elle rêvé ?
La peur l’envahit, l’avait-il abandonnée ?
Elle s’étira, leva le nez
Un petit nuage s’est approché
le vent l’avait poussé.
Elle tend la main pour le toucher,
Mais son regard est attiré,
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
Ils étaient sur sa piste, l’avait trouvé,
De leurs larmes, ont tenté de le noyer
Le soleil s’est caché
Du jardin assombri, les oiseaux s’envolaient
Comme une noctambule elle s’est levée
Prise de vertige, s’est recouchée
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
C’était hallucinant, en un instant, la nuit au jour succédait,
Son chien et son chat, en émoi, grelottaient
L’ombre d’un fantôme les enveloppait
Mais un grand vent l’a chassée
Ils se sont ébroués
Et sans rancune ont gambadé
La journée était passée
Le silence s’est installé
les nuages s’en sont allés
La nuit noire est arrivée
Le ciel rempli d’étoiles s’est éclairé
La lune, brune, s’est avancée
Pour murmurer au monde de s’apaiser.

Marie France M.

Une journée particulière
Ce matin le soleil s’est levé dans le jardin où des abeilles matinales butinaient avec avidité
les fleurs des amandiers.
Sublimes fleurs blanches et rosées qui annonçaient une belle journée.
Un petit nuage s’est approché bien sagement. Un peu pâle. S
on regard était triste. On aurait dit qu’il avait peur.
Trois gros nuages gris l’ont attrapé. Sombres et menaçants, ils l’ont avalé dans leur ventre
boursouflé. Des ogres affamés ! Vision hallucinante !
Le soleil s’est caché. Il n’aime pas les embrouilles. Il veut juste briller. Ça va passer il a dit.
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber en faisant un bruit sec. Ploc floc ploc. Un
escargot s’est glissé lentement sur les herbes mouillées. De fines gouttelettes argentées
se sont posées sur les feuilles bleutées des peupliers.
Mais un grand vent l’a chassée. Zéphyr le bon magicien dans une brune laiteuse a calmé
l’averse orageuse. Obstiné et téméraire le petit nuage est revenu. Échappé des nuages
gris qui s’effilochaient. Piteux lambeaux déchiquetés !
La journée était passée. Des heures prégnantes et des changements désordonnés. Quel
émoi !
Le temps avait filé entre les doigts.
La nuit noire est arrivée sans lune sur la lagune.
Noctambule attardé pris d’un vertige incontrôlé
le petit nuage a fait un tour de piste dans un ciel couleur de suie.

Violette Chabi

Ce matin le soleil s’est levé,
clins d’œil à travers les buissons du jardin.
Premier émoi, les orteils plongés dans l’herbe.
Il fera beau.
Dans le tilleul, les oiseaux gazouillent,
et là, juste au-dessus de ma tête,
un petit nuage s’est approché
veut-il lui aussi un clin d’œil ?
Il paresse, alangui et suit une piste aérienne.
Quand trois gros nuages gris l’ont attrapé
et l’enferment dans leur cage.
A-t-il peur ? J’en ai le vertige. Je ferme les yeux.
Le soleil s’est caché, derrière le paravent mousseux, sans un regard vers le jardin.
Ombres fraîches sur ma peau.
Muets les oiseaux.
La pluie s’est mise à tomber, tomber, tomber.
Je l’entends claquer, claquer sur le toit, claquer sur l’appentis et dans les flaques,
plus fort que les battements de mon cœur.
Je tire la langue pour la goûter, elle ruisselle dans mon cou.
Vite à l’abri. Sur le seuil, l’odeur de terre mouillée m’enveloppe.
Mais un grand vent vient la chasser
qui déshabille les arbres des feuilles frissonnantes,
secoue les prunes,
sèche les gouttes sur les légumes,
nettoie le ciel.
C’est hallucinant tous les talents du vent !
La journée était passée
Voir, écouter, goûter, sentir, toucher. Quelle journée !
Sous la douce lueur de l’éclairage des allées,
la nuit noire est arrivée ,
recouvrant le ciel d’un voile brodé d’étoiles.
Le visage de Grand-Ma, se penche vers moi « il fait frais, rentrons, petit noctambule ».
Au creux du silence retrouvé : insectes, oiseaux et chauve-souris commencent leur folle
farandole.

Nicole Larderet

Ce matin le soleil s’est levé. Le sommeil s’est envolé au loin dans le vent du levant.
Un petit nuage s’est approché entre les vestiges des étoiles lentement estompées par sa
lumière.
Trois gros nuages l’ont attrapé. Heureux des retrouvailles, le groupe s’est mis à bavarder.
Les conversations s’animent, les mots fusent, se
bousculent, s’enchaînent, s’enlacent, chahutent.
Le soleil s’est caché derrière le rideau des lettres qui s’en sont échappées et qui,
détachées, coulent vers la terre.
La pluie s’est mise à tomber, tomber, tomber.
Ému, le jardin a accueilli cette manne hallucinante. Les gouttes, en se retrouvant,
redeviennent mots : PLUIE , FRAÎCHEUR, BRUIT,
ENVIE , VIE ...
Mais un grand vent l’a chassée et la pluie s’est évanouie.
Les mots en étincelles avaient rassasié la nature épanouie.
La journée était passée.
Doucement les mots se sont dénoués. Les lettres en gouttelettes maintenant , dans le
calme du soir, guettent le scintillement des étoiles
naissantes.
La nuit noire est arrivée.
Noctambule, la lune souveraine déambule.

Christine Muller

Ce matin le soleil s’est levé
Debout en toi la joie fourmille
Un petit nuage s’est approché
A ta chemise s’est agrippé
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
Noctambule ton regard vrille
Le soleil s’est caché
Vertige en écho dans les oreilles
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
Ouvrant la piste aux jardins verts verts verts
Mais un grand vent l’a chassé
Dans l’immense rien du tout
La journée était passée
Au Nord la terre a dérapé
La nuit noire est arrivée
Sans émoi le soleil s’est couché

Violaine H

Ce matin le soleil s’est levé
Me faisant sortir du sommeil
Et découvrir les merveilles du jardin.
Un petit nuage s’est approché
Avec courage, il a frôlé le soleil
Cherchant du regard une caresse.
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
Tels des sauvages, ils l’ont attaqué,
L’orage a grondé, les éclairs faisaient rage.
Le soleil s’est caché
Les fleurs semblaient pleurer,
Les abeilles fuyaient.
La pluie s’est mise à tomber, tomber, tomber
Dans le ciel, des ombres grises arrivaient
Les belles de nuit s’ouvraient
Mais un grand vent l’a chassée
Dans le firmament, un spectacle hallucinant
Le vertige me saisissait, l’émoi me prenait.
La journée était passée
D’un coup, le vent s’est calmé
Un doux crépuscule a éclairé le ciel .
La nuit noire est arrivée
Les étoiles lèvent les voiles
La lune et les noctambules osent se montrer
Une piste s’ouvre,le cycle de la vie revient
Effaçant cette journée hors du temps.

Annie Faure

Ce matin le soleil s’est levé
Le vertige noctambule s’est effacé
Un petit nuage s’est approché
Lent et indolent, il a paradé
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
Tissant leur toile pour l’emprisonner
Le soleil s’est caché
Présage de peur et d’émoi troublé
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
Tintinnabulant des mélodies perlées
Mais un grand vent l’a chassée
Asséchant piste trempée et regard embué
La journée était passée
Éphémère et hallucinante de vivacité
La nuit noire est arrivée
La lune recroquevillée dans un jardin secret

Myriam Finot

Ce matin le soleil s’est levé
La lune joyeuse noctambule a fini de veiller
Place au ciel bleu azur,
A l’écume scintillante de la mer turquoise.
Un petit nuage s’est approché
Le murmure du vent léger
se transforme soudain en bourrasques violentes.
Pris de vertige le soleil vacille, englouti par les ténèbres.
Trois gros nuages l’ont attrapé
Le ciel se zèbre d’éclairs, la mer gronde.
les vagues se fracassent sur les rochers.
Les pieds de l’homme qui regarde s’enfoncent dans le sable.
Le soleil s’est caché
La tempête se déchaîne sur la mer démontée
L’homme tremble, apeuré.
Par les remous des flots il est effrayé.
La pluie s’est mise à tomber, tomber
Le vent est cinglant, où se réfugier ?...
De la douceur de son jardin
L’homme rêve en vain
Mais un grand vent l’a chassée
Les eaux se calment
Enfin l’orage, la foudre s’éloignent
Une piste se dessine, étoilée
La journée était passée
Hallucinant pense avec émoi l’homme
Rien ne laissait présager une telle colère du ciel
Le soleil n’a pu lutter et s’est éclipsé
La nuit noire est arrivée
Le danger des eaux agitées est écarté
La lune surgit à nouveau ronde et lumineuse
pour éclairer terre, mer et espoirs de l’homme .

Armelle Leroy

Ce matin le soleil s’est levé. Quelle merveille !
Un petit nuage s’est approché, tout sage et sans peur.
Trois gros nuages l’ont attrapé. Ils l’ont mangé.
Le soleil s’est caché, jetant l’émoi parmi les fleurs du jardin.
La pluie s’est mise à tomber, tomber, tomber, c’était hallucinant.
Mais un grand vent l’a chassée. Tout luit dans le jardin.
La journée était passée. La toile de l’auvent a séché.
La nuit est arrivée. Le noctambule jette un regard vers la lune.
Les étoiles scintillent et filent. Il en a le vertige.
Puis il avance, cherchant sa piste dans la dune.

MARIE Aussiette

Ce matin le soleil s’est levé
le jardin se réveille à moitié
Un petit nuage s’est approché
hallucinant et sage il est passé
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
dans un vertige d’image ils s’en sont allés
Le soleil s’est caché
en émoi il veille sur les prés
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
à faire peur comme la nuit qui va tout cacher
Mais un grand vent l’a chassé
sans un regard sur le temps qui a duré
La journée était passée
la piste étoilée s’est illuminée
La nuit noire est arrivée
tel un noctambule la lune s’est montrée.

Stella Combe

Ce matin le soleil s’est levé
Étirant ses tentacules hallucinantes
Un petit nuage s’est approché
Voyageur des océans n’ayant point le vertige
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
Et notre messager a le cœur en émoi
Le soleil s’est caché
Emporté par la peur
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
Recouvrant le jardin d’une fine couche d’ennui
Mais un grand vent la chassée
Balayant d’un regard l’effrontée
La journée était passée
Le jeu de piste terminé
La nuit noire est arrivée
Invitant les noctambules à reprendre leur danse.

Selena Aferie

Ce matin le soleil s’est levé
Depuis mon jardin j’ai pris le temps de le regarder.
Un petit nuage s’est approché du soleil
Sans peur il a ri, a sorti une plume et l’a caressé.
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
C’était hallucinant comme ils étaient voltiges.
Le soleil s’est caché
Le nuage a mis les voiles. Prise d’un vertige,
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
Pleine d’émoi, elle pleurait.
Mais un grand vent l’a chassée
Et moi, j’étais toujours accoudée à mon parapet.
La journée était passée
Je ne suis pas noctambule, donc je suis allée me coucher.
La nuit noire est arrivée.
Ou peut être ais-je tout rêvé ?

Sofia Assif

Ce matin le soleil s’est levé
Au jardin, les abeilles se sont excitées
Un petit nuage s’est approché
Prises de vertige, en nuée elles ont décollé
Trois gros nuages gris l’ont attrapé
Quel remue-ménage, regardez !
Le soleil s’est caché
Les abeilles ont halluciné
La pluie s’est mise à tomber tomber tomber
Tant de bruit, pauvres abeilles apeurées !
Mais un grand vent l’a chassée
Une aventure noctambule bien mouvementée
La journée était passée
Les abeilles émus avaient le regard embrumé
La nuit noir est arrivée
En piste, ruche illuminée de la Voie Lactée !

Jane Marchand

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