Pigani Paola

Lire Paola Pigani, c’est voir la vie à travers des personnages vibrants et courageux malgré les difficultés qu’ils rencontrent. Grâce à une écriture poétique et sensuelle, elle touche à notre corde sensible à chaque texte.

Née en France de parents italiens, Paola Pigani grandit en Charentes. Elle vit aujourd’hui à Lyon. En parallèle de son métier d’éducatrice de jeunes enfants, Paola Pigani est poétesse, nouvelliste et romancière. Elle commence sa carrière avec la publication de recueils de poésie puis de nouvelles avant de publier en 2013 son premier roman N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures. Paola Pigani s’attache au fil de ses romans à raconter de façon sensible et tout en nuances, la vie des gens simples, venus d’ailleurs. Elle fait preuve d’une grande délicatesse dans chacun de ses romans. Son écriture est subtile et poétique, mais d’une puissance d’évocation exceptionnelle.

Pour en savoir plus : paolapigani.hautetfort.com

BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE :

Et ils dansaient le dimanche, Liana Levi, 2021 (poche à paraitre en septembre)
Une fresque historique et sociale sur les immigrés polonais, italiens, hongrois, venus travailler dans les usines de textile de Lyon.

Des orties et des hommes, Liana Levi, 2019 (poche)
L’enfance de Pia, petite fille d’immigrés italiens, vit en Charente. Sa vie, c’est courir dans l’ombre des arbres, écouter gronder la rivière, cueillir l’herbe des fossés, aider les parents aux champs, appartenir à une fratrie remuante. Sans doute, en partie autobiographique, c’est un bel hommage aux paysans.

Venus d’ailleurs, Liana Levi, 2015 (poche)
Deux jeunes albanais du Kosovo, frère et sœur, ont fui la guerre. Après un périple difficile, ils arrivent à Lyon. Simona n’a qu’une envie, s’intégrer au plus vite mais Mirko vit dans la nostalgie de son pays. L’autrice s’attache à montrer l’ambivalence de l’intégration. En douceur, elle façonne image après image, les difficultés de l’exil.

N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures, Liana Levi, 2013 (poche)
Dans ce roman Paola Pigani raconte le sort tragique et souvent méconnu, réservé aux tziganes français à partir de 1940.

Rendez-vous pendant le festival :

→ Culture sur le pouce, Le monde ouvrier en question
jeu. 12h30 | Voiron Le Grand Angle, bistrot éphémère La Parenthèse

→ Rencontre
ven. 14h30 | Voiron maison des associations

→ Rencontre
ven. 18h | Tullins Clos des Chartreux, salle Jean Moulin

→ Dédicaces dimanche de 10 h à 18 h | Le Grand Angle à Voiron