Fabien Pesty

Voironnais depuis plus de vingt ans, Fabien Pesty travaille à son compte, dans l’ingénierie informatique.

Attiré par les mots dès l’enfance, il commence à écrire des nouvelles en 2010 et les propose à des concours. Il en remporte une dizaine, ce qui l’incite à composer un premier recueil (La cour des innocents, 2014) puis un second (La hauteur de l’horizon, 2015), tous deux publiés à compte d’éditeur chez Paul & Mike. Il devient associé de cette maison d’édition, en charge de la lecture et de la sélection des manuscrits, ainsi que de leur correction.

En 2024, il retrouve le temps d’écrire pour lui-même et fait paraître le recueil Discordance des temps.

Ses influences sont nombreuses et variées, tant en littérature qu’en musique, BD, humour, cinéma, … Il en ressort une écriture qui puise dans plusieurs registres et, tel un Père Chartreux, il mélange, distille, passe la grammaire à l’alambic, manipule les mots en alchimiste de la langue française. Ses nouvelles sont un élixir aux multiples vertus dont le rire est un effet secondaire à ne pas négliger.

Bibliographie

Discordance des temps, Paul & Mike Editions, 2025
Une grand-mère atteinte d’Alzheimer qui se croit de droite, une mangouste et un cactus, un enfant qui tue des ours polaires en mangeant des gaufrettes, Kim Wilde, un poète d’autoroutes, Raymond Pline (un ancien), une partie de scrabble sous une pluie de pingouins, des cons, un homme qui suit une thérapie en ligne, un savant suisse sur un glacier tyrolien, la guitare de John Lennon, une famille décomposée, … Voici un échantillon représentatif de la population que l’on croise dans ces dix nouvelles qui conjuguent le futur et l’imparfait, accordent le présent au subjonctif et soulignent l’impératif du conditionnel.

La hauteur de l’horizon, Paul & Mike Editions, 2015
«À l’échelle de l’Histoire du Monde, l’Homme est un fait divers, son existence est une chronique, sa vie est un conte ». Fabien Pesty, satisfait de sa trouvaille philosophique, se dit que ce ne serait quand même pas idiot d’en faire la démonstration dans un livre protéiforme. Il ne sait pas exactement ce que signifie « protéiforme » (il sait seulement qu’on en trouve dans les laitages ou le poisson), mais il a conscience que c’est un mot qui fait intello. À travers ces dix-huit histoires, l’Auteur va nous faire partager un voyage en train, nous entretenir de moustachus et de vin, nous donner une leçon de courage, nous parler de la météo, revisiter des contes, puis se marier et avoir beaucoup d’enfants.

La cour des innocents, Paul & Mike Editions, 2014
Innocente (adjectif et nom commun) : Qui ne fait pas de mal. Qui n’est pas coupable. Qui ignore le mal. Naïf. Personne innocente. Simple d’esprit. Non coupables, fous, irresponsables, ingénus, ils ont tous un alibi valable : ils étaient victimes d’eux-mêmes au moment des faits. Ce sont des choses qui arrivent et dont on parle à travers ces quinze instantanés d’histoires, parfois sombres, souvent cyniques, mais toujours à l’humour ravageur.

© Marina Godino

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